La famille Breakey – Partie 3 – L’entreprise en chiffres

La famille Breakey – Partie 3 – L’entreprise en chiffres

Nous complétons notre série d’articles sur la famille Breakey (cliquez ici pour lire la Partie 1 et la Partie 2) avec quelques faits et statistiques intéressants en lien avec l’entreprise de la famille Breakey. À noter cependant que, pour certaine images insérées dans cet article, le lien direct avec l’entreprise des Breakey n’a pas établi avec certitude. Elles demeurent malgré cela des témoignages pertinents de la vie dans les camps de bûcherons dans la région.

 

  • Lors de la drave, l’entreprise Breakey engage 2000 hommes chaque printemps.
  • Saint-Georges devient un centre important pour la compagnie. Les hommes y arrivent en train et se rendent ensuite à pied aux camps.
  • En 1873, une crise économique frappe, mais l’entreprise des Breakey arrivera à s’en sortir sans trop être affectée.
  • Les employés sont payés en billets qui sont échangeables dans les magasins de la compagnie Breakey.
  • En 1895, les Breakey emploient 600 hommes et 300 chevaux dans les camps de bûcherons en hiver ainsi que 200 hommes et 20 chevaux en été à la scierie.

 

Titre : Camp de bûcherons de la compagnie Breakey vers 1910 Provenance : Société du patrimoine des Beaucerons, Collection PR086 Société du patrimoine des Beaucerons – Série Ernest Parent

 

  • Chaque année autour de 1890, la scierie de la famille Breakey transforme 33 millions de pieds-planches de bois.
  • En 1900, la fortune de John Breakey se situe entre 400 000 $ et 500 000 $
  • La scierie fait l’exploitation des forêts dans les cantons de Dorset, Riseborough, Spalding, Linière, Marlow et Metgermette, entre autres.

 

Titre : Camp de bûcherons dans les environs de Saint-Gédéon Provenance : Société du patrimoine des Beaucerons, Collection PR086 Société du patrimoine des Beaucerons – Série Léoville Champagne

  • L’entreprise des Breakey sera l’une des rares dans le domaine de l’exploitation forestière à perdurer à la suite de la crise économique de 1929.
  • La John Breakey Limited est la dernière compagnie à faire de la drave sur la rivière Chaudière, jusqu’en 1947.

 

Titre : Camp de bûcherons dans les environs de Saint-Gédéon vers 1930 Provenance : Société du patrimoine des Beaucerons, Collection PR086 Société du patrimoine des Beaucerons – Série Irène Mercier

 

  • Après 134 ans, la John Breakey Limited ferme ses portes le 10 octobre 1981. L’usine est rachetée en 1984 par Cascades et puis en 2014 par les Entreprises Rolland Inc. Elle continue d’opérer sous le nom de Fibres Breakey.
  • Les vestiges de l’ancien moulin sont accessibles à partir de la piste cyclable et le Manoir Breakey fait maintenant office d’hôtel et de restaurant.

 

Titre : Camp de bûcherons de la compagnie Breakey dans les environs d’Armstrong vers 1915 Provenance : Société du patrimoine des Beaucerons, Collection PR129 Claude Loubier

Rédaction : Shaïna Turmel

Révision : Andréanne Couture, directrice-archiviste

 

Sources :

Breakey JohnDictionnaire biographique du Canada

La Beauce et les Beaucerons : Portrait d’une région 1737-1987, ouvrage de la Société du patrimoine des Beaucerons et de la Coroporation du 250e anniversaire de la Beauce, 1990, 384 p. (cliquez ici pour vous procurer cet ouvrage)

Le patrimoine de la famille et des entreprises Breakey : la reconnaissance d’un héritage anglo-protestant par la communauté lévisienne, article de Sophie Couture Samson dans Muséologies, Volume 3, Numéro 1, 2008, p. 110-127.

Sainte-Hélène-de-Breakeyville d’hier à aujourd’hui, ouvrage de Paule Reny Bourget, Francine Couture, Lise Couture et Diane Rousseau Roy, 1984, 866 p.

Sainte-Marie de la Nouvelle-Beauce, ouvrage de l’abbé Honorius Provost en 1970, 807p.