21 Oct Mois de l’histoire des femmes : Lieutenante Agnès Taschereau
À l’occasion du Mois de l’histoire des femmes, nous partageons aujourd’hui un court portrait d’une Beauceronne qui n’a pas eu froid aux yeux et qui est allée prêter main forte dans un hôpital militaire de Terre-Neuve pendant la Seconde Guerre mondiale.
On connaît malheureusement peu d’information sur la jeunesse d’Agnès Taschereau. Elle est née en 1915 à Sainte-Marie et est la plus jeune fille de Gabriel-Elzéar Taschereau et de Agnès Quirouet. Elle est la sœur de Rémi (qui sera avocat à Sainte-Marie), Christophe (également avocat à Sainte-Marie et à Val-D’Or), Henri (décédé en 1912 à l’âge de 2 ans) et Louis-Édouard Taschereau (agronome). Dans les années 1930, on retrouve de temps en temps son nom dans divers journaux faisant état de ses voyages et visites à des membres de sa famille, de même que ses participations à différents événements. On mentionne qu’elle étudie au couvent des Ursulines de Québec dans un article de 1933 du journal Le Guide, lors de l’annonce du décès de son père.
En 1944, on retrouve sa trace dans un hôpital militaire de Terre-Neuve où elle œuvre comme garde-malade auprès des soldats blessés au combat et de patients issus de la communauté locale. Les articles portant sur son travail dans les Forces armées canadiennes mentionnent même qu’elle s’est méritée le surnom de « petite maman » en raison de ses bons soins. Le Canadien ne manque pas non plus d’ajouter que ses frères Christophe (qui est capitaine et censeur de la presse aux quartiers généraux de l’Armée Canadienne à Londres,) et Édouard (qui est instructeur à Long Branch en Ontario) font aussi partie des Forces armées canadiennes, de même que quinze de ses cousins.
Lieutenante Agnès Taschereau
Après son retour, Agnès Taschereau a épousé Joseph-Bernard Kelly à Sainte-Marie en 1952. Les journaux de la fin des années 1940 et des années 1950 la situent à Montréal et à Val-D’or. En 1955, Agnès Kelly réside en Nouvelle-Écosse. Au décès d’Édouard Taschereau en 1965, Le Guide mentionne qu’Agnès Taschereau réside à El Dorado Mines en Saskatchewan avec son mari.
Rédaction : Andréanne Couture, directrice-archiviste
Sources
Le Soleil, édition du 12 juin 1944, page 8
Le Canadien, édition du 14 juin 1944, page 2
Le Canadien, édition du 22 juin 1944, page 6
Arbre généalogique de la Famille Taschereau, préparé par le Club mariverain de généalogie
Le Guide, édition du 6 janvier 1933
Eldorado Gold Mines Limited, Encyclopédie canadienne